Quel est l’âge de départ à la retraite à taux plein ?

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Partir à la retraite à taux plein signifie recevoir une pension sans décote ou minoration. Ainsi, pour bénéficier du taux plein, il est nécessaire de réunir le nombre d’annuités demandé ou avoir atteint l’âge d’annulation de la décote, encore appelé l’âge du taux plein. Quel est alors l’âge de départ à la retraite à taux plein ?

Que savoir d’une retraite à taux plein ?

Un taux plein est un taux maximum auquel il est possible de liquider sa pension de retraite. En effet, un taux plein est de 50% dans les régimes alignés et 75% pour les régimes dans la fonction publique. Pour obtenir un taux plein, deux paramètres s’offrent à vous : l’âge de retraite à taux plein et la durée d’assurance requise. Si vous ne les remplissez pas, votre pension de retraite subira une décote.

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L’âge de départ à taux plein est différent de l’âge légal de départ à la retraite. C’est donc l’âge auquel l’assuré peut partir sans que son taux de pension souffre d’une minoration. La durée d’assurance requise quant à elle, correspond au nombre de trimestres nécessaires, tous les régimes confondus, pour que le taux de pension soit maximum.

Par ailleurs, si l’assuré a atteint la durée d’assurance requise, il profitera du taux plein et sa pension de retraite sera maximale. De même, si l’assuré a atteint l’âge du taux plein, il bénéficiera du taux plein. Cependant, si l’assuré n’a pas atteint la durée d’assurance requise, sa pension subira alors un coefficient de pro-ratisassion.

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Retraite à taux plein : quel est l’âge de départ ?

L’âge de départ à la retraite à taux plein correspond à l’âge auquel l’employé peut liquider sa retraite sans que son taux de retraite ne soit revu à la baisse. Cet âge est donc différent de l’âge légal de départ à la retraite, soit 62 ans pour les salariées nées à partir de 1955. Par ailleurs, l’âge du taux plein dépend de l’année de naissance et en particulier du nombre de trimestres cotisés.

Quel est le nombre de trimestres pour une retraite à taux plein ?

La retraite à taux plein résulte aussi du nombre de trimestres que le salarié a cotisé pendant sa période d’activité. De plus, la durée d’assurance exigée doit avoir été atteinte pour profiter du taux maximum. Cette durée dépend également de l’année de naissance du salarié.

Quel est le montant minimum de la retraite à taux plein ?

Du côté du montant, le montant minimum légal de la retraite à taux plein correspond au minimum contributif, défini en 2022 et fixé à 713,11 € brut par mois pour les assurés ayant cotisé 12 trimestres ou plus. Pour ceux qui ont cotisé moins, ils ont un salaire de 652,6 € brut. Par ailleurs, quand la pension de retraite est inférieure à ce montant, l’assuré perçoit alors l’allocation du minimum contributif pour que sa pension arrive à ce niveau.

Cependant, obtenir une retraite à taux plein ne veut forcément pas dire bénéficier d’une retraite complète. En effet, si l’assuré part à l’âge du taux plein sans avoir rassemblé un nombre de trimestres suffisant, le montant de sa pension est impacté. Certes, ce dernier liquidera ses pensions de retraite sans réduction, mais le montant sera évalué en fonction des cotisations versées.

Les conditions pour bénéficier d’une retraite à taux plein

Pour bénéficier d’une retraite à taux plein, certaines conditions doivent être remplies. En premier lieu, il faut avoir atteint l’âge légal de départ en retraite ou alors celui du taux maximum. Le nombre de trimestres cotisés exigé varie entre 166 et 172 selon la date de naissance. Il est possible d’augmenter le nombre de trimestres en travaillant au-delà de l’âge légal.

Il existe aussi des dispositifs permettant aux salariés ayant commencé leur activité professionnelle très jeunes ou ayant eu une carrière longue et pénible (travail dans des milieux insalubres, exposé à des risques professionnels…) de partir anticipativement avec un taux maximum garanti.

Il est possible que certains salariés ne puissent pas prétendre au système classique basé sur les trimestres cotisés. Il s’agit notamment des personnes en situation de handicap qui ont acquis une durée d’assurance minimale mais inférieure au seuil requis pour une pension complète.

Dans ce cas-là, ils peuvent faire valoir leurs droits par rapport à leur situation particulière grâce notamment à la prise en compte :

Connaître l’âge de départ à la retraite à taux plein est capital pour les salariés, car cela leur permet de savoir s’ils sont éligibles ou non et dans quelle mesure ils doivent cotiser pour accéder au montant maximal de la pension. Les règles du système sont complexes, et il faut se renseigner auprès des organismes compétents en matière d’assurance retraite. Effectivement, l’objectif principal est d’anticiper le plus tôt possible afin que chaque travailleur puisse préparer sa future vie sans trop subir une baisse brutale de son niveau financier après avoir quitté le monde du travail.

Les conséquences d’un départ à la retraite anticipé sur le taux plein

Effectivement, pour bénéficier d’une retraite à taux plein, il faut justifier d’un certain nombre de trimestres cotisés. Le taux plein est obtenu lorsque la durée de cotisation minimale est atteinte et que l’âge légal de départ en retraite est respecté. Pour les personnes nées avant le 1er janvier 1955, cet âge était fixé à 65 ans. Depuis cette date et jusqu’en décembre 2022, l’âge légal varie en fonction de l’année de naissance.

Si vous avez commencé votre activité professionnelle tôt ou si vous avez connu des périodes d’inactivité, vous ne pouvez pas prétendre au taux plein dès que vous atteignez l’âge légal. Dans ces cas-là, une décote sera appliquée sur le montant total de votre pension.

Si vous décidez de partir en retraite anticipée sans avoir suffisamment cotisé durant votre carrière professionnelle pour obtenir un taux plein (ou encore appelé ‘carrière complète‘), une minoration sera aussi appliquée sur vos pensions pendant toute la durée du versement.

Vous devez donc bien prévoir votre retraite pour éviter toute diminution des pensions. C’est pourquoi il peut être intéressant de se renseigner auprès des organismes compétents comme la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV) ou son régime spécifique si vous êtes travailleur indépendant.

Le départ à la retraite doit être minutieusement préparé plusieurs années avant sa réalisation effective pour éviter toute diminution des revenus. Des solutions existent cependant comme travailler plus longtemps ou encore cumuler une activité professionnelle avec un temps partiel bien calculé durant la retraite pour maximiser le montant de sa pension.

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